| Résumé : | «Jusque dans les derniers moments de sa vie, avec son humour, son  élégance, sa pudeur, Philippe Noiret a toujours voulu rassurer ceux qu'il  aimait. J'ai un souvenir qui en dit long sur sa force de caractère et son  besoin de protéger ceux qui l'entouraient. Sachant qu'il aimait la cuisine  italienne, je voulais lui faire plaisir en l'invitant chez mes amis restaurateurs.  Sa femme, Monique, m'a dit plus tard que, à cette époque, avec les traitements  médicaux, il avait perdu l'appétit et ne sentait plus le goût des aliments.  Pourtant quand je lui disais  Alors, ça vous plaît Philippe ? , avec son grand  sourire et sa bonne voix, il me sortait son  Ah oui, je me régale . Finalement,  bien qu'il soit très faible, c'est donc lui qui me faisait plaisir en acceptant mes  invitations, tout en faisant semblant de déguster chaque plat. Il continuait  à jouer, et il était formidable car j'y croyais. Comédien jusqu'au bout.» |